Fantastique DZYGA
Qui essaie de comprendre la peinture
de DZYGA
n’a justement rien compris, tant pis
pour la raison qui s’effrite
il faut pénétrer la toile sans
souvenir
car sa peinture est un méandre aux
chemins définitifs.
Peinture vague qui tangue et roule en
ondes de couleurs
une peinture silence où vibrent des
cris muets
une peinture incandescence aux feux
glacés
la toile appelle un point d’un trait
comme la folie d’un regard.
La réalité déborde de ses limites
mais aucun pinceau n’arrête la vie,
tourmente de détails, séisme
imaginaire dans sa tête marine
il plane une odeur de vent
de nuages en perdition.
La toile s’abandonne, il y a de la
fatalité dans ses paysages
viennent les mots, inutiles,
sa peinture se vit de l’intérieur
en longs voyages au bord du temps.
Christiane LA BLANCHERIE 1982
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