Il y a un peu plus de quinze ans, j'avais été frappé
par les premiers tableaux de Kazimierz DZYGA.
"Frappé" est le mot qui convient car leurs thèmes, leurs
compositions, leurs harmonies sont restés fixés dans ma mémoire.
Aujourd'hui, DZYGA est un grand peintre qui est parvenu à la
maîtrise de son talent, mais j'aime qu'il n'ait renoncé à aucune de
ses obsessions, et que notamment, la femme et la pierre continuent
d'inspirer ce silence fantastique qui émane de toute l'oeuvre et lui
prête un si inquiétant pouvoir.
Ce superbe artiste réussit à régner avec une précision réaliste sur
l'imaginaire.
Il lui suffirait de peindre une goutte d'eau pour qu'elle pour
enferme et reflète tout un univers.
Jacques-
LAURENT
de l'Académie Française 1985
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